Bienvenue sur la Passion du Brochet.

Session automnale 2024.

Session Irlandaise.

C’était à la fin octobre et début novembre que nous avions placé notre troisième session irlandaise avec une durée de six jours. A notre arrivée, nous avions trouvé une Irlande calme dans son caractère d’Halloween. Cela nous avait rappelé nos sessions d’avant 2000.

Météo : Ciel gris, t° de l’air : 10° à 12°, t° de l’eau : 10°, vent tournant de 5 à 10 km/h, hPa :850 et lune noire.

Ces conditions climatiques étaient restées identiques durant toute notre session. Une fois sur place et en présence de notre ami et guide, nous avions trouvé des eaux à leur plus bas niveau. Nous étions certains que la pêche allait être difficile.

Jour 1 : Malgré tous nos efforts en traîne maniée, nous n’avions pas trouvé la route du succès. Deux prises inférieures à 87 cm avaient été faites. Nous avions pêché en présence de deux bateaux irlandais. Ces pêcheurs locaux avaient été plus performants que nous. Nous n’avions pas eu de réussite et avions aussi oublié la pêche statique !

Jour 2 : Cette fois, nous avions décidé de nous rendre sur les eaux de Lisnaskea afin d’y pratiquer une pêche statique au mort posé. A l’exception des bateaux Bass-boat dont il y a beaucoup à dire sur leur façon de procéder, nous n’avions pas été dérangés. En pêchant avec patience, cinq prises inférieures à 110 cm avaient été réalisées. A ce moment, nous avions été plus positifs pour poursuivre sur le Lough Erne.

Jours 3 et 4 : Nous étions le week-end. Il y avait encore plus de Bass Boat ainsi que de pneumatiques « type Zodiac » conduits par des polonais viandards. Quatre 85+ avaient été réalisés durant ces deux jours. Nous avions quitté les eaux de Watermill lodge Lisnaskea déçus et inquiets concernant les stocks de brochets. Pour nous, il y avait surpêche.

Pris sur le Lough Erne.

Jours 5 et 6 : A ce moment, nous n’avions plus qu’une possibilité c.-à-d. quitter l’Erne pour tenter notre chance en lac. Gmb avait bien entendu notre demande. Pour lui, cela était possible. Toutefois, il nous avait expliqué que les slaves braconnaient encore beaucoup et que nous risquions d’être déçus. En suivant ses conseils, nous avions été d’accord de rendre visite à un lac perdu dans la campagne irlandaise dont l’accès était difficile. Sur place, nous y avions trouvé un bateau juste suffisant pour deux pêcheurs. Celui-ci nous avait fait plus penser au Titanic qu’à une embarcation de pêche. Sécurisés par nos gilets de flottaison, nous avions embarqué afin de pêcher au mort manier. Nous ayant compris, une fois sur le lac, Gmb cramponné à sa frêle embarcation avait ajouté que ce bateau n’était pas loin de l’âge du Titanic. Il avait une voie d’eau mais il s’occuperait d’écoper si nécessaire. Nous l’avions pris avec le sourire mais lui aussi avait mis son gilet de flottaison… A part ça, nous n’avions pas cessé de lancer et de réussir. A la fin de ces deux jours, nous avions réalisé plus de trente 75+ pour trois 90+. Nous en avions décroché autant. De cette expérience, nous avions déduit que nous avions pêché au bon moment mais l’Erne n’était pas le bon endroit.

Bilan final de cette session.

Durant ces soixante heures de pêche, nous n’avions jamais rien lâché. Les quatre jours passés sur l’Erne avaient été l’une des plus mauvaises expériences que nous avions connues en presque trente ans de pêche en Irlande. La réussite, nous l’avions trouvée trop tard sur un lac intérieur. En pratiquant de la sorte, nous aurions pu atteindre notre cota saisonnier de cent prises. Toutefois, Gmb avait été clair en nous confiant que la majorité des lacs intérieurs étaient vidés par les slaves malgré le gardiennage.

Communiqué du ministère de l'agriculture, de l'environnement et des affaires rurales.

Après notre départ, nous avions appris que les gardes de pêche des eaux intérieures de l’Erne avaient saisi sur le Lough Erne des brochets conservés par ces fameux viandards.

Pour rappel : Tous les brochets doivent être remis à l’eau immédiatement, là où ils ont été capturés et ceci sans blessure évitable.

A lire dans notre rubrique « Articles » : Irlande 2007. Celui-ci retrace nos années de pêche au brochet de 2007 à 2018. Sa lecture décrit le déclin de la pêche au brochet en l’Irlande, la cause étant l’arrivée des slaves.

Bilan final 2024.

Hiver 2024 Janvier-février. 

Total des prises (70+) en 14 jours de pêche : 99 dont 4 métrés inférieurs à 105 cm.

Printemps 2024. 

Total des prises (70+) en 10 jours de pêche : 105 dont 12 métrés inférieurs à 129 cm.

Eté 2024. 

Total des prises (70+) en 18 jours de pêche : 118 dont 11 métrés inférieurs à 115 cm.

Automne 2024. 

Total des prises (70+) en 6 jours de pêche : 43 dont 1 métré inférieur à 107 cm.

Total 2024. 

Total des prises (70+) en 48 jours de pêche : 365 dont 28 métrés inférieurs à 129 cm.

A part ça.

Fête de la mouche 2025.

Ce salon spécialisé dans le matériel pour la pêche de la mouche offre la possibilité de rencontrer des exposants venant de France, Pays-Bas, Luxembourg, Suisse, Danemark, Slovénie, Danemark, Pologne, Slovénie, République Tchèque et Belgique.