www.lapassiondubrochet.be
Sessions printanières.
Après huit mois d’arrêt, nous avions pu reprendre nos activités en faisant l’ouverture du carnassier aux Pays-Bas.
Première sortie.
Concernant les conditions climatiques, l’anticyclone des Açores endormi depuis le début du mois de mai avait maintenu des conditions météorologiques instables marquées par de fréquentes averses et des températures en dessous des normales saisonnières, les vents d’ouest renforçant ce ressenti. Heureusement, les deux jours précédant l’ouverture avaient été nettement plus chauds.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 19°, t° de l’eau : 15°, vent léger de N à N-E de 19 à 30 km/h, lune gibbeuse avec une visibilité à 94%.
C’était à quatre heures du matin que nous avions mis notre bateau à l’eau. Arrivés sur le premier poste, nous avions pu vérifier ce que nous pensions c-à-d des eaux limpides à une température de 15°, une absence quasi-totale de végétation aquatique et de fortes concentrations de poissons fourrages certainement en attente du frai. Ce qui pour réussir était l’idéal. A ce moment, nous étions certains que les brochets étaient là. Pourtant, il avait fallu attendre six heures du matin pour faire la première prise, un 70+ en pleine forme parfaitement remis du frai. Peu de temps après, une timide attaque avait conduit à un combat lourd en profondeur qui s’était terminé par un décrochage. Certainement piqué en bout de bec, nous avions eu peu de chance de la conduire à son terme. De cette déception, nous avions compris que les brochets étaient tatillons et que nous allions devoir pratiquer une pêche plus provocante et plus erratique. De suite, nous avions constaté une augmentation d’attaques conduisant même à des doublés de 75+. Ce que nous avions rarement connu. Concernant les métrés tant espérés, c’était en début de matinée au moment où nous avions été rejoints par d’autres pêcheurs que nous avions réalisé le premier. Il s’agissait d’un solide métré. Peu de temps après, nous avions perdu un troisième métré. Piqué également en bout de bec, il lui avait été facile de se défaire du leurre.
Par la suite, nous avions poursuivi notre journée au milieu de bateaux hollandais mais aussi français, polonais et belges. De poste en poste, les brochets avaient répondu présents. Toutefois, il nous avait fallu attendre la fin de l’après-midi pour réussir la prise d’un second métré sur un poste très convoité. L’attaque avait été brutale, le bon moment !
Nous avions terminé notre ouverture à 22 heures sur un score de vingt-trois 72 + dont deux métrés. Toutefois, cette ouverture assez exceptionnelle ne s’était pas terminée là car à peine sur la route du retour, nous avions été arrêtés par la police néerlandaise qui nous avait demandé de justifier l’appartenance de notre bateau. Chose faite, nous avions appris qu’un bateau similaire avait été volé récemment !
Deuxième sortie.
Les jours précédents avaient été marqués par un flux de sud-ouest chaud, humide et très instable envoyant vers notre région de pêche averses et orages.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 25°, t° de l’eau : 22°, vent léger de N à N-E de 15 à 25 km/h, dernier quartier lunaire éclairé à 77%.
Nous avions décidé de mettre notre session de six jours une semaine après l’ouverture. Sur place, nous avions trouvé des eaux nettement plus chaudes ainsi qu’une végétation qui sur peu de temps avait comblé son retard.
Jour 1 : C’est dans la nuit à quatre heures que nous avions débuté. Cela avait servi à peu de chose car c’était au moment où la clarté était à son maximum que nous avions fait notre première prise. Jusqu’en début d’après-midi, nous avions trouvé des brochets actifs mais prudents. Cela nous avait permis de porter notre compteur à huit prises inférieures à 100 cm. Par la suite, la chaleur ainsi que la forte luminosité nous avaient mis en difficulté au point que nous n’avions plus eu d’attaque.
Jour 2 : Durant toute la matinée en raison de l’absence de vent, l’activité était restée au plus bas. Nous étions restés sans attaque jusqu’en fin de matinée. A ce moment, nous étions le seul bateau à poursuivre. En milieu d’après-midi, le vent montant avait rendu le brochet plus réceptif à l’action de nos leurres anguiformes. Certainement en raison de l’absence de luminosité, nous avions en pratiquant une pêche de surface réalisé huit prises inférieures à 89 cm.
Jour 3 : Pour les jours suivants, nous étions remontés dans la province de Gueldre, région très réputée pour la pêche du carnassier. C’était en présence d’équipages hollandais que nous avions mis à l’eau. Après deux heures de pêche, une violente attaque avait ébranlé ma partenaire. Pensant avoir raté le ferrage, nous avions remarqué en contrôlant la ligne que ce brochet avait tapé au-dessus de l’avançon et avait mis à mal celle-ci. Là, nous avions compris que le brochet était énervé d’être pêché ! Alors que nous étions à deux prises en fin de matinée, nous avions été appelés par un pêcheur hollandais afin de l’aider à sortir un très gros brochet. Heureux d’avoir reçu notre aide, celui-ci nous avait expliqué que le brochet était actif. Toutefois en raison de la pression de pêche, il était collé sur le fond. Dans ces conditions, il fallait le pêcher en mode vertical. Pêchant en sa compagnie, il nous avait fallu attendre le début de soirée pour déclencher deux attaques violentes rapportant un métré.
Jour 4 : Alors que nous avions pensé être les seuls à nous rendre à la pêche, nous nous étions retrouvés le lundi à plus de douze bateaux hollandais à la mise à l’eau. Ce qui était beaucoup pour la zone de pêche. Le soleil ainsi qu’une légère brise venant du nord avaient mis rapidement fin à nos espérances. Nous avions terminé notre journée par la prise d’un 90+. Le soir, à l’exception de notre bateau, la distribution de capots avait été générale.
Jour 5 : Le brochet étant inactif le matin, nous avions décidé de pêcher en fin d’après-midi. Rapidement sur un poste moins fréquenté, nous avions réalisé quatre prises inférieures à 82 cm. Par la suite, nous avions été rejoints par six bateaux hollandais. Nous étions tous restés sans attaque jusqu’à la nuit tombante.
Jour 6 : Comme la veille, nous avions décidé de pêcher en fin d’après-midi. Hélas pour nous car cette fois nous avions été rejoints par un team hollandais spécialisé dans la pêche du brochet et guidage. Coincés au milieu, nous avions réalisé la seule prise de la soirée. Nous avions terminé là notre session printanière sur un score de vingt-cinq 70+ avec un goût amer de déception d’autant plus que rentrés chez nous, nous avions appris que la semaine précédente avait été exceptionnelle.
Nous avions choisi cette date en fonction de ses atouts : lune noire, hausse probable de la température et diminution de la pression de pêche. Le deuxième devait nous donner la possibilité de trouver des boules de petits poissons. Cela n’avait pas été le cas et nous avait été fatal. En ce qui concerne la pression de pêche, celle-ci n’avait pas faibli depuis l’ouverture.
Durant ces sept jours de pêche, nous avions rempli notre objectif. Nous aurions pu faire certainement plus du double. Toutefois, l’essentiel était d’avoir pu reprendre et partager avec beaucoup de passionnés notre sport encore bien présent là où il y a du poisson.
Bilan printemps 2021 : 7 jours de pêche : 48 prises dont un 95+ et quatre métrés.
Sessions estivales.
Première sortie.
En ce début d’été, nous avions connu de fortes perturbations orageuses. Il s’en était suivi une nébulosité variable marquée par des vents d’ouest modérés. Ces conditions assez exceptionnelles nous avaient poussé à nous rendre le long des polders que nous avions quitté en février 2020.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 19°, t° de l’eau : 18°, vent léger d’0uest de 10 à 20 km/h, pleine lune éclairée à 100 %.
Sur place, nous avions trouvé des polders propres aux eaux claires. Beaucoup de postes visités avaient déjà été pêchés et bousculés par des pêcheurs de l’est…En matinée, les attaques étant franches sur nos leurres hybrides, nous n’avions rien raté. C’était en fin d’après-midi que nous avions réalisé ce que nous étions venus chercher c-à-d un métré. En début de soirée, nous avions arrêté sur un score de huit prises inférieures à 101 cm. Ce qui était positif pour une sortie en polders à cette époque !
Deuxième sortie.
En ce début de mois de juillet, les conditions météorologiques avaient été perturbées par des orages et de fortes pluies. Quant à la température, elle était restée inférieure à la normale.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 19°, t° de l’eau : 18°, vent variant d’0 à E de 10 à 25 km/h, dernier quartier lunaire avec visibilité à 70 %.
Jour 1 : Dans la grisaille matinale, nous avions pêché au lancer ramener les abords de zones confluentes avec le Waal. Les abords de ces eaux piquées nous avaient permis de réaliser huit prises. Par la suite, l’ensoleillement avait mis fin à l’activité. Nous avions terminé en fin d’après-midi par l’attaque d’un métré. Point positif, toutes nos prises étaient supérieures à 75 cm.
Jour 2 : Pour cette journée, les fortes pluies matinales nous avaient contraints à nous adapter et à pêcher à pied les canaux accessibles du bord. En pêchant les abords des zones à nénuphars, nous avions été étonnés par le nombre d’attaques et aussi par la fréquentation de ces lieux par les pêcheurs. Nous y avions réalisé onze prises inférieures à 91 cm.
Troisième sortie.
Durant les jours précédents, le ciel était resté nuageux avec des périodes de pluie ou d’averses orageuses, les maximas étant compris entre 17°et 21°. Quant au vent, il était resté faible à modéré de secteur sud-ouest.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 19°, t° de l’eau : 19°, vent variant du S à O de 10 à 20 km/h, croissant descendant éclairé à 2,7 %.
Jour 1 : En tout début de matinée, nous avions eu difficile de déclencher les premières attaques nécessaires à comprendre la tendance du jour. Il nous avait fallu attendre la pleine clarté et les deux premières prises pour avoir la réponse c-à-d la nécessité d’utiliser des leurres imitatifs de couleurs vives. Le moment fort nous l’avions eu à l’approche de midi en pêchant le long d’un tombant herbeux. En moins de quarante minutes, deux métrés avaient été réalisés. Peu de temps après, nous avions également observé un 110+ occupé à se gaver d’alevins. Indifférent à nos spinnerbaits, nous avions eu un doute pour la suite de la journée car nous n’avions pas le nécessaire pour répondre à la demande du moment. Cela s’était avéré exact et nous avions terminé sur un score de huit prises inférieures à 112 cm.
Jour 2 : L’absence de vent et l’ensoleillement nous avaient fait vivre une journée de galère où nous avions dû nous contenter de six 70+ dont 81 cm.
Quatrième sortie
La semaine précédente avait été terriblement pluvieuse et chaotique pour l’Allemagne et la Belgique qui avaient connu des inondations exceptionnelles et meurtrières.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 22°, t° de l’eau : 21°, vent de N à N-E 15 à 30 km/h, lune blanche.
Une semaine après cette catastrophe, nous avions rendu visite à la Mass (Meuse) ainsi qu’au Waal rivière faisant partie du delta du Rijn aux Pays-Bas dans la région de Gorinchem. Sur place, nous avions pu observer que ces deux cours d’eau étaient encore en phase de débordement. Ce qui était devenu inquiétant pour les autorités hollandaises.
En remontant au nord d’Amsterdam, nous avions pu pêcher en sécurité un plan d’eau que nous avions pêché par le passé. Nous y avions réalisé dix prises inférieures à 79 cm en deux jours. Les conditions de réussite avaient été indivisibles : l’endroit (bordures de cassure), l’action du leurre (articulé induisant une nage provocante) et choix d’une couleur peu utilisée (le TWZ de chez Rapala). Aucune attaque de gros brochet n’avait été remarquée.
Cinquième sortie.
Les journées précédentes avaient été grises, venteuses et pluvieuses. Les vents forts d’ouest soufflant en rafale au-delà de 60 km/h avaient rendu la pêche difficile.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 20°, t° de l’eau : 20°, vent de O à S-O 30 à 65 km/h, lune noire.
C’était dans ces conditions difficiles mais très favorables à la traque du métré que nous avions évolué sur des canaux dans la région d’Alkmaar. A la pointe du jour nous avions débuté par un poste excellent en 2020 mais très appauvri en moins de six mois par la pêche professionnelle… Nos lancers nous avaient rapporté trois 75+ et confirmé que nous allions devoir mener une pêche agressive au moyen de leurres durs de teinte FT. Arrivés à la moitié de notre circuit, nous avions la conviction que nous étions passés à côté. En reprenant notre tracé, nous en avions eu la confirmation en réalisant un 110+. Teigneux et agressif, ce dernier nous avait fait le plaisir de se décrocher dans l’épuisette.
Ensuite, nous avions poursuivi en réalisant d’autres prises. Alors que nous étions proche de notre point départ et non loin de notre mise à l’eau, nous avions réalisé un second métré. L’attaque s’était donnée proche du fond ainsi que le combat. Nous avions terminé là sur un score de douze 75+ inférieurs à 111 cm.
Le lendemain, nous avions poursuivi sur un autre secteur. Au bout de cinq heures de pêche et en raison des vents forts, nous avions dû mettre fin à cette journée sur un score de quatre 75+.
Sixième sortie.
Les journées précédentes avaient été nuageuses en matinée et ensoleillées en après-midi.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 21°, t° de l’eau : 21°, vent de O à S-O 30 à 65 km/h, premier quartier de lune éclairé à 36%.
Jour 1 : Dès nos premiers lancers, nous avions trouvé des brochets réceptifs et agressifs. Les auteurs nous avaient fait comprendre qu’ils étaient très enclins aux leurres articulés de teinte FT. Durant toute la journée, l’activité avait été positive et nous avions terminé sur un score de seize 70 + inférieurs à 115 cm. Le temps fort, nous l’avions connu en fin d’après-midi sur un lancer de Burbot à travers une trouée herbeuse. L’attaque avait été immédiate et violente ! Cela avait permis à ma partenaire de réaliser son plus gros brochet de l’année.
Jour 2 : Le lendemain, l’importante navigation de plaisance avait mis rapidement fin à nos espérances. Il nous avait fallu attendre le soir pour réaliser trois 85+. Les attaques avaient été brutales ainsi que les combats.
Rentrés, nous avions eu la confirmation par d’autres pêcheurs que la deuxième partie de la saison était commencée.
Septième sortie.
Les journées précédentes avaient été venteuses, nuageuses et ensoleillées. Les vents du nord soufflant en rafale durant toute la semaine n’avaient pas été favorables à l’activité du brochet qui était devenu beaucoup trop discret.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 20°, t° de l’eau : 19°, vent du nord 30 à 55 km/h, lune montante décroissante éclairée à 80%.
Jour 1 : Alors que nous avions bien réussi jusque-là sur ce vaste plan d’eau, nous y avions trouvé bizarrement des postes vides durant toute la matinée. Il fallut attendre l’approche de midi pour réaliser une première prise. Puis, nous avions galéré jusqu’en fin d’après-midi et terminé sur un score de cinq 70+ inférieurs à 101 cm. Il était certain que nous avions été devancés.
Jour 2 : Afin d’en être certains, nous avions décidé de visiter un canal demandant une très longue navigation afin d’y accéder. Sur place, nous y avions trouvé des conditions positives à la pêche, richesse piscicole et exposé favorablement aux vents du nord. Toutefois, il nous avait fallu attendre l’approche de midi pour connaître le début de l’activité. Comme la veille, nous avions débuté par l’attaque d’un gros métré qui s’était décroché en cours de combat. Par la suite, celle-ci n’avait pas faibli mais uniquement sur des leurres durs de teinte BSH Rapala, le reste ne donnant rien ! En fin d’après-midi, nous l’avions quitté sur un score de treize 70 + dont 82 cm.
Huitième sortie.
Les journées précédentes avaient été nuageuses en matinée et ensoleillées en après-midi.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 24°, t° de l’eau : 19°, vent de N-O à N-E 10 à 22 km/h, lune descendante éclairée à 13%.
Jour 1 : Ayant raté un 120+ lors de notre dernière sortie, nous avions décidé de nous lancer dans sa traque. Bien que nous soyons certains de sa présence, celui-ci s’était montré indifférent à nos approches. Sur l’ensemble de la journée, neuf prises avaient été réalisées. Chose étonnante, plusieurs gros brochets avaient été fait ce même jour sur les grands plans de la région. Cela avait permis de déduire que ce n’était pas le moment de pêcher ce genre d’endroit !
Jour 2 : De retour sur une vaste zone de pêche bousculée par une imposante navigation plaisancière, nous avions trouvé des brochets actifs en pleine forme. Toutefois, c’était en fin d’après-midi après une matinée grise et froide que nous avions réalisé la majorité de nos prises. Encore une fois, nous avions eu la confirmation qu’une navigation plaisancière importante maintenait l’activité du brochet très souvent endormi à cette saison dans les herbiers. C’était sur un score de dix 70+ inférieurs à 109 cm que nous avions terminé.
Par la suite, nous avions appris par les réseaux sociaux que beaucoup de magnifiques prises sur les grands plans d’eau …de la Hollande avaient été faites. Cela nous avait permis d’avoir la certitude que beaucoup de zones de pêche souffraient terriblement de la pêche professionnelle.
Neuvième sortie.
En début de semaine, les journées avaient été nuageuses en matinée et fortement ensoleillées l’après-midi. Par la suite, le temps s’était dégradé avec l’arrivée d’orages apportés par les vents d’ouest. Il était certain que nous étions à la porte de l’automne.
Météo : nuage-soleil, t° de l’air : 24°, t° de l’eau : 20°, vent de N-O à N-E 10 à 22 km/h, lune descendante éclairée à 13%.
Jour 1 : Dans une brume matinale, nous avions commencé positivement par la prise de 70+. En milieu de matinée, nous avions fait une prise portant de sérieuses blessures faites par un gros brochet, certainement un 120+. Sans insister, nous avions poursuivi afin d’y revenir en milieu d’après-midi. Le moment venu, nous étions revenus en traîne lente au moteur électrique sur la zone présentant une légère déclinaison. C’était là qu’il devait se tenir en action de chasse. Il faisait ensoleillé. En profondeur la température de l’eau était certainement proche de 16° et les eaux étaient claires. Le top pour réussir ! Premier passage, une violente attaque s’était donnée, nous rapportant un brochet métré jugé non responsable des blessures constatées. Par expérience, nous avions décidé de refaire un deuxième passage sans changer de leurre, toujours dans la déclinaison. Une attaque violente avait conduit à un combat lourd, donnant cette fois un brochet de 118 cm. Toutefois, nous n’étions pas certains qu’il était l’auteur de nos recherches. Nous avions terminé cette journée sur un score de douze 70+.
Jour 2 : C’était encore une fois dans une brume matinale que nous avions débuté. L’activité étant faible, nous avions pris la décision de mener une pêche agressive au moyen de leurres à fortes vibrations. Il était midi au moment où nous avions abordé les abords d’une vieille barge. Alors que nous étions occupés à nous en écarter, une violente attaque avait failli arracher la canne des mains de ma partenaire. Sur le tapis de réception, la mesure de l’auteur avait donné 114 cm. Nous avions terminé cette journée sur un score de six 70+.
Jour 3 : Cette journée grise et difficile avait été marquée toutefois par les prises de cinq 80+. Nous avions terminé là notre saison estivale 2021.
Durant cet été, nous avions pêché durant dix-sept jours et avions réalisé cent quarante-six 70+ dont 11 métrés. Les conditions exceptionnelles nous avait permis d’oublier l’ouverture difficile du printemps.
Bilan au 15 septembre 2021, cent nonante-quatre 70+ pour quinze métrés en 24 jours de pêche.
Anne et Alex, pêcheurs indépendants.
La photo de Jean-Pierre Boissé.
Magnifique femelle de la Charente.
Venant faire un petit tour dans les fonds bleus...
Merci J-P.