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Sessions hivernales 2020.
Pêche dans les canaux et polders.
En hiver, une fois les eaux refroidies en dessous de six degrés, le brochet devient léthargique. Afin de survivre, il se rapproche du poisson blanc regroupé dans les profondeurs. C’est là qu’il se nourrit sans trop fournir d’efforts. Lorsque les eaux se réchauffent et dépassent le seuil des six degrés, il change de comportement en se rapprochant de son lieu de frai. A ce moment, il est de moins en moins vorace mais attaquant. Généralement, cela coïncide avec la période de fermeture.
De ceci, il faut retenir que le brochet est toujours prenable en hiver et qu’il est impératif de trouver le poisson fourrage pour le pêcher, les deux vivant ensemble. Il faut également savoir que pendant cette saison :
Première sortie (Pays-Bas).
Pour cette première sortie 2020, nous avions retrouvé des polders et canaux marqués par le froid hivernal, 5° jour.
Jour 1 : Durant cette journée, le brochet avait été actif en tout début de matinée. Puis l’activité s’était estompée pour reprendre en début d’après-midi avec la montée du vent. C’était à ce moment qu’elle avait été à son maximum. En pratiquant une pêche au leurre hybride, nous avions réalisé un score de dix-sept prises. Ces brochets étaient en bonne condition et sans coup de cormorans très présents.
Jour 2 : L’activité avait été positive jusqu’en début d’après-midi. Par la suite, le froid apporté par un léger vent du nord l’avait arrêtée. A ce moment, nous étions restés sans attaque jusqu’à la tombée de la nuit.
Total des prises supérieures à 65 cm : 12 : 9 < 80 cm ; 2 < 90 cm et 96 cm.
Météo : Temps gris, t° de l’eau : 4°, vent léger de NE à N.
Deuxième sortie (Pays-Bas).
Pour cette journée, c’était en présence de quelques hollandais que nous avions pêché et connu une véritable débâcle. Sur l’ensemble de la journée, nous avions comptabilisé huit attaques timides pour deux prises dont un 90+. En ce qui concerne nos pêcheurs bataves, ils avaient tout simplement rapidement abandonné en fin de matinée. La raison en était pourtant simple et nous la connaissions : nuit froide suite à un vent fort du SE qui avait soufflé toute la nuit (à retenir). Ayant eu un léger choc thermique, le brochet était resté inactif.
Total des prises supérieures à 65 cm : 1 : 93 cm.
Météo : Temps gris, t° de l’air : 9°, t° de l’eau : 4°, vent léger d’ouest.
Troisième sortie (Pays-Bas).
Les vents d’ouest qui avaient soufflé durant toute la semaine avaient considérablement réchauffé l’atmosphère. Ces conditions exceptionnelles avaient boosté littéralement le brochet.
Jour 1 : Lors de cette journée, la température avait dépassé les 11° jour. Après un début timide, nous avions trouvé des brochets attaquant sur beaucoup de nos postes au point qu’en fin de journée, nous avions dénombré plus de vingt attaques pour quinze 65+ dont le premier métré 2020 pris au leurre souple. Nous avions remarqué que par faible luminosité, les attaques s’étaient données en profondeur et l’inverse par forte luminosité.
Jour 2 : Lors de la deuxième journée, la chute de la température et la faible luminosité avaient ralenti l’activité. Nous avions peiné pour faire nos prises. Toutefois, nous avions connu un moment fort en début d’après-midi où nous avions perdu suite à un rush puissant un très gros brochet. Par la suite, le manque de luminosité avait stoppé toute activité.
Total des prises supérieures à 65 cm : 20 : 5<70 cm, 11<80 cm, 3<90 cm et 101 cm.
Météo : temps gris, t° de l’air : 5° à 11°, t° de l’eau : 4°, vent léger d’ouest avec rafales.
Quatrième sortie (Pays-Bas).
Pour cette session de quatre jours, nous avions décidé de rester au nord d’Utrecht.
Jour 1 : Les conditions climatiques avaient été hivernales, temps gris et froid (4°jour). L’activité du brochet avait été mauvaise jusqu’en fin d’après-midi, moment où nous avions réalisé trois 70+ dont 95 cm. A la nuit tombante alors que nous étions occupés à ranger notre matériel, nous avions eu la visite d’un senior hollandais qui n’avait pas pu résister à enfourcher son vélo pour venir nous raconter sa plus belle partie de pêche passée au bord du petit canal où nous étions. En résumé, ce brave pêcheur avait pris début janvier un très gros 120+ au mort posé. Les yeux remplis de joie et de passion, il nous avait conseillé d’y revenir.
Jour 2 : Nous avions connu un important changement climatique qui nous avait fait passer de l’hiver au printemps : température jour 10°, vent fort d’ouest soufflant en rafales et pluie. Là, le brochet avait réagi rapidement et était resté actif jusqu’à la tombée de la nuit. Le temps fort, nous l’avions connu en début d’après-midi le long d’un polder pourtant affaibli par la pêche professionnelle et par l’impact des cormorans. Les brochets visiblement s’étaient laissés porter par les vagues afin de trouver la blanchaille bloquée en fin de polder. En opportuniste, nous avions également festoyé… et réalisé le deuxième métré de la saison. Nous avions terminé cette journée sur un score de vingt-quatre prises dont dix-sept 65+ avec 90 cm, 95 cm et 103 cm.
Jour 3 : Durant la nuit, les vents d’ouest avaient continué à souffler jusqu’au lendemain matin. Les brochets certainement repus n’étaient attaquants qu’à la condition de les provoquer au moyen de leurres souples à caudale rouge et ceci uniquement en matinée, le manque de luminosité en étant la cause. Il y avait eu beaucoup de monde au bord de l’eau. Nous avions dû nous contenter de huit prises dont six soixante-cinq plus.
Jour 4 : Pour ce dernier jour, nous avions connu une matinée exceptionnellement printanière. En pêchant de bons postes, nous avions pu réaliser rapidement sept 65+ dont 97 cm. Puis la luminosité s’était estompée et un vent froid nous avait rappelé que nous étions en hiver. Nous avions d’ailleurs arrêté et regagné la Belgique sur un score positif.
Total des prises supérieures à 65 cm : 33 : 8<70 cm, 16<80 cm, 4<90 cm, 1<95 cm, 95 cm, 96 cm, 97 cm et 103 cm.
Météo : temps gris, t° de l’air : 4° à 10°, t° de l’eau : 4°, vent d’ouest avec de fortes rafales.
Cinquième sortie (Pays-Bas).
Nous étions au nord d’Amsterdam.
Jour 1 : C’était dans des conditions printanières que nous avions débuté. Nous avions décidé de prospecter un polder que nous connaissions pour sa richesse piscicole. Nous y avions trouvé des brochets actifs. Ce qui nous avait permis de le quitter en milieu de matinée sur un score de huit prises inférieures à 84 cm. Ensuite, nous étions restés sans attaque jusque treize heures, midi en temps réel. A ce moment, nous étions le long d’un polder très peu pêché, ce qui avait permis de réaliser quatre prises inférieures à 97cm. En fin d’après-midi, nous étions arrivés le long d’un petit canal balayé par les vents forts d’ouest. Les conditions étaient maximales pour y réussir. En maniant nos hybrides, nous y avions réalisé sept prises inférieures à 75 cm en présence de la police néerlandaise.
Jour 2 : La pêche avait été difficile en raison d’une brusque montée de la pression atmosphérique (1030 hPa) accompagnée de vents froids. Ces conditions avaient bloqué l’activité du brochet. Nous avions réalisé quatre prises inférieures à 82 cm.
Total des prises supérieures à 65 cm : 23 : 9<70 cm, 9<80 cm, 4<85 cm et 97cm
Météo : temps gris, t° de l’air : 7° à 10°, t° de l’eau : 7°, vent d’ouest avec rafales de 40 km/h, pression atmosphérique de 1010 à 1030 hPa.
Sixième sortie (Pays-Bas).
Durant la semaine précédant cette sortie, nous avions connu un très net refroidissement avec de légères gelées nocturnes. Nous avions débuté dans le nord de la Hollande-Septentrionale, en pêchant dans des conditions climatiques hivernales, 3° jour. Les eaux étaient froides et claires.
Jour 1 : Nous avions connu en matinée une faible activité qui nous avait permis de réaliser trois 70+. Puis, nous avions dû attendre le milieu de l’après-midi et la montée du vent pour retrouver de l’activité qui n’avait cessé de croître jusqu’à la tombée de la nuit. Les attaques avaient été très franches sur nos leurres souples en teinte FT. Nous avions terminé sur un score de treize prises inférieures à 98 cm. La qualité de ces poissons nous avait étonnés.
Jour 2 : Nous avions peiné en raison de vents froids donnant un ressenti de -1. Au lever du jour et au premier lancer, ma partenaire avait réalisé son troisième métré. Puis, nous avions galéré de poste en poste pour réaliser six autres prises dont un 90+. Ce dernier pris à la nuit tombante avait été blessé lors du faucardage automnal 2019. Il en avait été certainement affecté.
Jour 3 : Nous étions passés sur à peine douze heures de l’hiver au printemps. Nous étions redescendus vers le sud d’Amsterdam, notre but étant de visiter un polder où nous avions décroché un très beau brochet en début d’année. Visiblement, celui-ci n’était pas là où nous l’avions manqué. Les eaux boueuses, témoignant de lâchés de lisier, l’avaient certainement obligé à se déplacer. En poursuivant notre prospection, nous ne l’avions pas retrouvé. Cela n’avait pas été sans succès car à l’approche de midi, loin de notre point de départ, nous avions réalisé le deuxième métré de la session. Il s’agissait d’un jeune brochet trapu et gras. Nous avions terminé au milieu des pêcheurs hollandais très présents et aussi par un deuxième contrôle de police.
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Total des prises supérieures à 65 cm : 29 : 8<70 cm, 15<80 cm, 2<85 cm, 90 cm, 97 cm, 100 cm et 102 cm
Météo : temps gris, t° de l’air : 3° à 10°, t° de l’eau : 6°, vent d’ouest avec rafales de 30 km/h, pression atmosphérique de 1020 hPa.
Septième sortie (Pays-Bas).
Alors que nous étions en hiver, l’ambiance automnale grise et douce (10° jour) avait été accompagnée de pluies fines intermittentes apportées par des vents d’ouest soufflant en rafale jusque 65 km/h, l’idéal pour la pêche en polders. Nous avions décidé de visiter entre Breda et Amsterdam quelques points stratégiques pour la recherche d’un métré.
Jour 1 : Rapidement jusqu’en milieu de matinée, nous avions trouvé des brochets agressifs attaquant brutalement. Difficiles à gérer, nos Rapala Otus nous avaient permis de réaliser six 70+ dont 96 cm.
Par la suite, l’activité était devenue inexistante. Nous avions dû attendre le milieu de l’après-midi pour en retrouver et réaliser de nouvelles prises. Bien que ces brochets étaient plus petits, nous avions gardé beaucoup d’espoir au moment où nous allions aborder la dernière zone de pêche. Nos attentes avaient été rapidement comblées dès le premier lancer. Au terme d’un beau combat, nous avions le métré recherché. Nous avions terminé sur un score de 14 prises inférieures à 105 cm.
Jour 2 : Nous avions passé une nuit tranquille dans un Bed and Break fast amstellodamois. Les vents forts d’ouest avaient soufflé toute la nuit. Au déjeuner, le propriétaire nous avait conseillé de pêcher un polder non loin de chez lui. Cela nous avait permis de réaliser un 85+. Puis, nous nous étions rendus le long d’un polder que nous n’avions plus pêché depuis longtemps. Sur place, celui-ci avait changé et une multitude de détails nous avaient paru intéressants. Nous avions décidé de commencer par un tronçon particulièrement encombré de branches, ce qui était rare pour les Pays-Bas. Cela n’allait certainement pas rester très longtemps ainsi ! Après une première prise, une deuxième attaque venant du fond avait pincé le leurre de ma partenaire. Ferré et bridé au milieu des branches, celui-ci avait finalement terminé dans l’épuisette. Une fois décroché, nous l’avions rapidement mesuré et compris que nous avions eu beaucoup de chance de le sortir d’un tel endroit…
En milieu d’après-midi, les vents forts nous avaient empêchés de poursuivre et nous avions terminé sur un score de six prises.
Total des prises supérieures à 65 cm : 20 : 8<70 cm, 6<80 cm, 3<90cm, 96 cm, 103 cm et 105 cm.
Météo : temps gris, t° de l’air : 8°, t° de l’eau : 9°, vent d’ouest avec rafales de 30 à 60 km/h, pression atmosphérique de 1010 hPa.
Huitième sortie (Pays-Bas).
Nous avions passé deux jours entre les tempêtes Ciara et Dennis aux bords des polders d’Amsterdam. Ces conditions climatiques n’étaient pas favorables à la pêche du brochet. Notre but avait été de trouver un 95+.
Jour 1 : En raison de la tempête Ciara et des pluies qui l’avaient accompagnée, la majorité des eaux étaient boueuses. Nous avions dû passer plus de temps à rechercher des polders praticables qu’à pêcher. Durant la matinée, nous avions réalisé trois prises inférieures à 83 cm. Bien qu’actif, le brochet s’était montré discret et prudent. Puis, il nous avait fallu attendre le milieu de l’après-midi pour retrouver un brin d’activité et réussir trois autres prises dont un métré.
Jour 2 : Cette fois, nous étions redescendus vers le sud afin de trouver des eaux plus propices à la pêche. Rapidement, nous avions enchaîné les attaques ainsi que les prises. Nous avions pu également observer des pêcheurs hollandais en activité le long de canaux trop peu pêchés. Ceux-ci avaient abandonné le mort posé pour le mort dérivant. Maîtrisant ce genre de pêche, nous aurions aimé nous joindre à eux mais nous n’avions pas le matériel nécessaire pour réussir. Finalement en fin de journée, nous avions terminé dans des vents forts d’ouest sur un score de huit prises inférieures à 76 cm. Durant ces deux jours, nous avions pratiqué une pêche aux leurres hybrides.
Total des prises supérieures à 65 cm : 14 : 3<70 cm, 9<80 cm, 1<90cm et 101 cm.
Météo : temps gris, t° de l’air : 8° à 13°, t° de l’eau : 9°, vent d’ouest avec rafales de 30 à 95 km/h, pression atmosphérique de 1004 hPa.
Neuvième sortie (Pays-Bas).
Fermeture aux Pays-Bas. Durant ces cinq jours de pêche précédés d’une succession de tempêtes et de vents forts d’ouest (35 à 70 km/h), nous avions galéré dans des conditions climatiques pénibles. Il nous avait fallu pêcher avec patience pour réussir par jour quelques brochets aux leurres hybrides. Nous avions terminé déçus et inquiets pour la suite…
Jour 1 : Vents forts d’ouest, les trois attaques nous avaient permis de réaliser trois 80+ dont 83 cm en neuf heures de pêche.
Jour 2 : Vents forts de nord-ouest et journée froide (3° jour ressenti -1), nos tenues thermiques T5 n’avaient pas été suffisantes pour nous protéger parfaitement. Sept prises avaient été faites dont deux 80+ en huit heures de pêche. Aucune vie animale n’avait été vue sur l’eau !
Jour 3 : Journée froide pluvio-neigeuse. Alors que nous étions dans la neige, nous avions réussi en matinée neuf 65+ dont 81 cm. Après cinq heures de pêche, les vents forts nous avaient contraints de nous mettre à l’abri pour le reste de la journée.
Jour 4 : Vents forts d’ouest, soleil nuages et 6° jour. Nous avions remonté vers le nord dans l’espoir de trouver des poissons plus actifs et surtout moins pêchés. Au bout de huit heures de pêche, nous avions réalisé sept prises dont 84 cm. Sur tous les endroits visités, nous avions pu compter jusque dix cormorans par poste. Très souvent, nous les avions vus chasser dans moins de 50 cm d’eau. Terriblement appauvrie par les travailleurs horticoles polonais, nous étions certains que cette région tant vantée par les pêcheurs de brochet n’était plus qu’un souvenir pour nous qui l’avions connue avant 2010.
Jour 5 : jour de la fermeture. Afin de prospecter, nous étions redescendus vers le sud mais le nombre impressionnant de pêcheurs français et belges nous avait contraints après deux prises de mettre fin à midi à notre saison hivernale.
Total des prises supérieures à 65 cm : 25 : 11<70 cm, 7<80 cm, 7<85 cm.
Météo : temps pluvio-neigeux, t° de l’air : 3° à 8°, t° de l’eau : 9°, vent d’ouest avec rafales de 30 à 70 km/h, pression atmosphérique de 980 hPa.
Durant cet hiver étonnamment doux (8° jour de moyenne) et venteux, nous avions réalisé cent septante-sept 65+. Quant à ma partenaire, elle avait réalisé sept métrés (Voir photos 2020). En ce qui me concerne, j’avais pris beaucoup de plaisir à la suivre tout en pêchant et en la coachant.
Aucune de nos photos n’est en-dessous de 90 cm, ni prise au smartphone ou autre type d’appareil du même genre.
Anne et Alex, pêcheurs indépendants.
Nouveauté sur notre site.
En page session, au niveau 2007-2017, vous pouvez y lire différents articles en plus des résumés de nos années de pêche en Irlande et aux Pays-Bas.
Anne et Alex, pêcheurs indépendants.
La photo de la saison.
Fin février2020, brochet femelle de 60 cm attendant le frai.
Je suis plongeur et je réside en Charente (sud-ouest de la France). Passionné par le brochet, j’ai décidé depuis dix ans de plonger afin de mieux le comprendre ainsi que de le photographier. Aujourd’hui, j’ai accumulé plus de deux cents plongées à sa recherche. Pour cela, je pratique le snorkeling (combinaison, palmes, masque et tubas). Je pratique cette étude dans un lieu qui porte le nom « Les fonds bleus ». Ce sont des eaux de source avec des résurgences. Les eaux y sont limpides et la température y est constante 10 à 12° toute l’année. Celles-ci se jettent dans la Charente * dont les eaux sont beaucoup moins claires et plus chaudes. De ce fait, les brochets viennent passer l’hiver avec les rotengles, les chevesnes, les perches, etc…Au printemps, la source est habitée par les brochetons ainsi que les vairons. C’est magnifique de les observer à ce moment. Comme des bébés, ils sont tout mignons. Très souvent, je croise les mêmes brochets que j’arrive à reconnaître par des signes distinctifs ainsi que leurs caractères bien particuliers. Dernièrement, j’en ai surnommé un le teigneux. A notre première rencontre, il a fait preuve d’agressivité. Maintenant, il m’observe et ne me craint plus. Mes amis m’appellent le dresseur de brochet car j’arrive très près d’eux. Généralement, ce sont des brochets de soixante à septante centimètres que j’observe sauf lors d’une nuit, celui-là dépassait le mètre…Je termine en disant que ce poisson rapide, malin et majestueux pousse au respect.
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