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Pêche du brochet : en rivière, en lac et en canaux.

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Sessions estivales et automnales 2019.

Première sortie (Belgique).

A la fin août, c’était par une sortie en rivière (Semois namuroise belge) que nous avions débuté. Malgré les bonnes conditions, c’était avec beaucoup de difficultés que nous avions pu déclencher quelques attaques de brochetons et brochets. En dehors d’alevins ainsi que de petits poissons, nous n’avions rien remarqué, la faune piscicole étant à son plus bas niveau …Nous avions quitté ce lieu de pêche révoltés car nous étions certains que les efforts engendrés par la fédération avaient été anéantis par la stupidité de certains pêcheurs.

Total des prises : 1 : 66 cm.

Deuxième sortie (Pays-Bas).

Nous avions enchaîné directement par deux journées en Zuid-Holland. Les conditions climatiques avaient refroidi l’atmosphère ainsi que la température des eaux. Nous n’avions pas été les seuls à le remarquer et à prendre la même direction. Sur place alors que nous étions à la pointe du jour, nous avions été devancés par des pêcheurs hollandais (guidage). Même en temps d’ouverture, nous n’avions jamais connu un tel engouement pour la reprise. La conséquence, nous l’avions comprise rapidement car il nous avait fallu attendre le milieu de la matinée pour réaliser une première prise. Ensuite, cela avait été la galère. Nous étions restés sans attaque jusqu’en fin de journée où nous avions terminé par une prise modeste. En ce qui concerne le deuxième jour, celui-ci avait été pareil. Il nous avait rapporté trois prises réalisées à la traîne au leurre dur.

Total des prises : 5 : 1<70 cm ; 4<80 cm dont 78 cm.

Météo : Soleil, t° de l’eau : 18°, vent d’ouest de force 2.

Bien que convaincus de l’aspect négatif des canicules, nous étions certains que le poisson était dans les fonds visités. Notre déconvenue avait son explication dans la pression de pêche qui n’avait pas faibli depuis l’ouverture. Lors du premier soir, nous étions repassés par une mise à l’eau fréquentée uniquement par des pêcheurs hollandais pêchant le Waal. Les résultats communiqués avaient été également négatifs (capots).

Nous avions également croisé trois pêcheurs français. Ceux-ci avaient pêché durant toute la semaine les polders et réalisé quatre prises. Ils avaient aussi remarqué un nombre important de pêcheurs le long de ceux-ci. Là, nous n’avions rien dit mais c’était trop tôt pour y réussir !

Troisième sortie (Pays-Bas).

Nous étions en septembre et les premiers refroidissements s’étaient faits ressentir. A l’exception de la température de l’eau, les conditions avaient été optimales, vents d’ouest de force 2 à 4, ciel de traîne et eaux partiellement claires. A notre arrivée, nous étions seuls et nous l’étions restés durant toute la journée sur le secteur visité. Sur le premier poste, nous n’avions eu aucune attaque. Le poisson fourrage y était et visiblement le brochet était absent. Lors de notre déplacement vers le second, deux 65+ avaient été pris. A ce moment, nous étions devenus optimistes pour la suite. Si cela était juste, nous allions avoir la confirmation par une augmentation des prises ainsi que des tailles. En pratiquant une pêche très lente au moyen de gros leurres, cela s’était produit sans dépasser les quatre-vingt centimètres. Nous étions certains que nous pouvions réaliser un métré mais encore fallait-il le trouver. Il était midi (13h15 en temps réel) lorsque nous avions abordé un excellent poste herbeux et poissonneux. Premier lancer, première accélération, attaque en douceur et ferrage ! Là, à quinze mètres devant moi, mon leurre avait été happé par un brochet calme et puissant. Il s’en était suivi un combat lourd marqué de forts coups de tête…

A bord : 120+ cm !

Remis de nos émotions, nous avions poursuivi la journée en pêchant lentement. Nous avions terminé par la prise d’un 95 + et sur un score de onze prises.

En ce qui concerne la deuxième journée, nous n’avions pas pu la faire en bateau. La veille lors de la reprise de celui-ci, nous avions remarqué un sérieux souci à notre nouvelle remorque. Nous avions passé cette journée en prospectant des polders au nord d’Amsterdam. En matinée, le brochet s’était fait discret. Il avait fallu attendre le début de l’après-midi pour qu’il devienne actif. En pêchant dans les eaux frisées par le vent au moyen de leurres peu coulants, nous avions réalisé onze prises.

Total des prises : 22 : 10<70 cm ; 6<80 cm ; 4<90 cm ; 96 et 123 cm.

Météo : Soleil nuages, t° de l’eau : 19°, vent d’o à n-o de force 2 à 4.

Quatrième sortie (Pays-Bas).

Pour cette première sortie automnale, l’été avait joué les prolongations. Nous avions eu droit à deux journées ensoleillées et venteuses. La majorité des polders étant impraticables, nous avions décidé de pêcher les canaux en recherchant les zones à embarcadères. Sur ces postes, nous avions pratiqué le manier au leurre souple (Pig Shad Jr). Quant à l’activité du brochet, elle s’était donnée essentiellement en tout début de matinée. C’était à ce moment que nous avions réalisé deux belles prises dont un métré. Après quoi, il avait fallu chercher beaucoup pour réussir.

Total des prises : 17 : 8<70 cm ; 7<80 cm ; 0<90 cm ; 1<100 et 103 cm.

Météo : Soleil, t° de l’eau : 18°, vent d’ouest de force 2.

Cinquième sortie (Pays-Bas).

Cette fois, nous étions à la fin septembre. Les conditions climatiques avaient été maximales : lune noire, vents forts d’ouest et pluie fine. C’était avec beaucoup d’espoir que nous avions abordé ces trois jours de pêche au bord des canaux et polders au nord d’Amsterdam. Dès nos premiers lancers, nous n’avions pas été déçus au point qu’en fin de matinée, nous étions à dix 70+. A ce moment, nous étions persuadés que nous pouvions réaliser du métré.

En début d’après-midi, l’activité s’était maintenue mais il avait fallu augmenter la vitesse de prospection. Encore une fois, il n’y avait pas du brochet partout. Il était seize heures au moment où nous étions arrivés sur un très beau polder marqué de découpes ainsi que de ponts arborés. Après un mauvais début, le vent s’était renforcé et nous avait apporté un ciel de traîne. Là, les brochets étaient devenus attaquants.

Il était certain que les conditions étaient à leur maximum. Nous étions à dix-neuf prises dont seize 70+. C’était le moment de réussir…

109 cm au bec fendu !

Nous avions terminé cette première journée sur un score de 22 prises réalisées au moyen de leurres souples (Westin Shad teez 19 cm).

Le lendemain, nous nous étions rendus sur des polders que nous connaissions par le passé. Notre but avait été d’en visiter deux que nous connaissions pour leurs qualités : profondeur, largeur et difficile à pêcher. Sur le premier, nous étions restés sans attaque jusqu’au moment où j’avais marqué un ferrage sec sur une touche de fond. Il s’en était suivi un combat mené par un lourd brochet. Battu et parqué, nous l’avions perdu lors de la mise à l’épuisette, la raison étant l’encaissement du polder. A la fois triste et heureux, je l’avais regardé partir calmement.

Triste car pour un traqueur de brochet, la photo est ce qui lui reste et est aussi la confirmation de ce qu’il a pris. Heureux car son travail n’est que parfait si sa prise repart dans de très bonnes conditions. C’est pourquoi, nous donnons toujours une chance à une de nos prises de se libérer avant d’être mise au sec.

Directement, nous nous étions rendus sur le second polder anciennement très bon et plus facile. Il n’avait pas fallu attendre pour avoir la confirmation de ce que nous pensions. Une attaque très franche avait conduit à la photo d’un 115+. Nous avions poursuivi la journée en réalisant onze autres 70+. Ce qui était remarquable.

Le lendemain, nous avions décidé de redescendre vers le sud. L’activité n’était pas des meilleures. Beaucoup de postes nous avaient semblé vides. Nous avions terminé sur un score de neuf prises.

Total des prises : 43 : 5<70 cm ; 29<80 cm ; 7<90 cm ; 109 cm et 117 cm.

Météo : Temps gris, t° de l’eau : 14°, vent d’ouest de force 4.

Sixième sortie (Pays-Bas).

Début octobre, nous avions pris la direction du nord de la hollande septentrionale afin d’y découvrir et pêcher d’autres polders et canaux. Pour cette session, les conditions climatiques avaient été optimales, vent d’ouest de force 4 accompagné de pluie. A notre arrivée, nous avions dû laisser passer de très fortes averses qui étaient restées sans conséquence sur les eaux. Dès le premier polder, les attaques avaient été de mise ainsi que les prises. Ensuite, nous avions recherché des polders de préférence larges et balayés par des vents forts d’ouest. Le premier n’avait rien donné. Il était quatorze heures au moment où nous avions abordé le second. Là, nous avions trouvé ce que nous voulions. Nous avions terminé sur un score de dix-huit prises dont 93 cm.

Le lendemain, nous étions restés dans la même région. Durant toute la matinée, nous avions galéré en restant sans attaque. En début d’après-midi, nous avions trouvé aux abords d’une écluse une forte concentration de poisson fourrage qui s’était regroupé en vue de passer l’automne et l’hiver. Evidemment, les brochets y étaient et chassaient à vue. L’endroit visiblement très pêché, nos Pig shad junior n’avaient eu aucun succès. A ce moment, nous avions décidé de jouer la provocation en utilisant un leurre encore peu exploité dans ces eaux, le Rapala X-Rap Otus.

Cela avait réussi et rapporté plusieurs prises. Nous avions ensuite terminé le long d’un polder coupé en son milieu par un autre beaucoup plus profond. En moins d’une heure à la nuit tombante, nous avions réalisé en ce point cinq 75+. Observés à notre insu, nous avions été rejoints par un hollandais qui nous félicita et nous conseilla. Notre score avait été de quatorze 70+ dont 91 cm. Ce qui était très bon pour des polders ! Malgré l’abondance de nourriture, il avait été remarqué que ces brochets étaient maigres.

Le troisième jour, nous avions connu un très net refroidissement accompagné d’un vent stable d’est et de pluie froide. Les conditions climatiques étaient plus que positives pour réussir un gros de gros en cette période automnale et nous étions le long des polders. Nous avions débuté à la pointe du jour par un poste très prometteur. Nous étions restés sans attaque ainsi que sur les quatre suivants. En milieu de matinée, nous étions arrivés à une croisée de polders. Directement, un premier 85+ s’était fait prendre. En pêchant, nous avions remarqué que l’un des bras était profond, arboré et entrecoupé de vieux ponts. En suivant cet endroit prometteur, j’avais repéré la présence d’un très gros brochet. Celui-ci s’était contenté de pousser le leurre. Alors que je l’avais encore en tête, un second 80+ s’était fait prendre trente mètres plus bas. A peine remis à l’eau, un énorme sploutche s’était fait entendre du côté de ma partenaire, vingt mètres plus bas. Pensant qu’elle avait glissé dans le polder, je m’étais précipité en sa direction. Sur place, il n’en était rien. Un gros et rare brochet de polders était occupé à se défendre au bout de sa ligne sous les regards du bétail accouru également ! Au bout d’un délicat combat, elle en était sortie gagnante. Il s’agissait d’un véritable spécimen de polder à la fois long et gras.

Monstrueux et gras brochet de polder !

Ensuite, nous nous étions rendus à une croisée de polders formant une surface d’eau de plus de vingt ares et d’une profondeur avoisinant les deux mètres, endroit très couru par les pêcheurs locaux. En pêchant les zones confluentes, nous avions pu rapidement réaliser trois 75+ dont un brochet métré. Par la suite, les fortes pluies nous avaient mis en difficulté et nous avions mis fin à cette session sur un score de trente-huit 65 +.

Doublé en mois d’une heure !

Total des prises : 38 : 11<70 cm ; 18<80 cm ; 4<90 cm ; 3<95 ; 104 cm et 113 cm.

Météo : Temps pluvieux, t° de l’eau : 14°, froid et vent d’ouest de force 4.

Septième sortie (Pays-Bas).

Pour ces deux journées de pêche automnales, les conditions climatiques avaient été juste satisfaisantes pour réussir (mauvaise phase lunaire). Durant celles-ci, nous avions observé une activité croissante du lever du jour au milieu de l’après-midi, ceci à la condition d’être au bon endroit.

Lors de la première journée, l’activité s’était arrêtée en fin d’après-midi avec l’arrivée des vents forts (70 km/km). A ce moment, nous venions de réaliser quatre 80+ dont un 95+. La condition de réussite avait été de pêcher juste au-dessus du fond au moyen de leurres souples (Pig Shad jr).

La deuxième journée avait été pareille et également mauvaise en fin d’après-midi alors que les conditions étaient favorables.

A la fin de ces deux jours, nous en avions déduit que la phase 1 de l’activité automnale du brochet était proche de sa fin. C’était tôt pour l’époque. Nous avions terminé sur un score positif mais nous n’aurions pas pu faire mieux.

Total des prises : 19 : 9<70 cm ; 5<80 cm ; 4<90 cm et 98 cm.

Météo : Venteux et pluvieux, t° de l’eau : 14°, vent d’ouest avec rafales de 70 km/h.

Huitième sortie (Pays-Bas).

Pour cette session automnale de huit jours, nous avions décidé de pratiquer une pêche itinérante le long des canaux et des polders des parties septentrionales de la Hollande.

Jour 1 : Nous avions eu de bonnes conditions climatiques. D’emblée, trois prises inférieures à nonante-deux centimètres avaient été réalisées au leurre souple. Les attaques avaient été franches. Par la suite, cela s’était compliqué. Le brochet était toujours actif mais prudent. Il était certain qu’ils avaient été bousculés avant notre arrivée. De plus, beaucoup de postes étaient en apparence vides. Il avait fallu attendre l’après-midi pour porter de nouvelles prises à notre compteur.

Total des prises : 14 : 6<70 cm ; 7<80 cm et 92 cm.

Météo : Venteux, nuages-soleil, t° de l’eau : 10°, t° jour : 16°, vent d’ouest avec rafales de 55 km/h.

Jour 2 : Nous étions remontés vers le nord à plus de 120 km de notre point de départ. Cette fois, c’était au milieu des pêcheurs allemands que nous avions dû tenter notre chance. A cela, nous nous y attendions. Contrairement à la première journée, le brochet était resté actif durant toute la journée alors que les eaux étaient limpides. Nous avions été étonnés par la qualité de ces poissons ainsi que par la taille moyenne des prises (75 cm). Les allemands pêchant principalement au mort posé, c’était au moyen de nos leurres que nous avions réussi. Nous avions quitté cette région sur un score de dix-huit prises inférieures à nonante-deux centimètres. Aucun gros brochet n’avait été remarqué. Pourtant, nous étions certains qu’il y avait plus gros et que cette région devait avoir un fort potentiel à pêcher en hiver.

Total des prises : 18 : 4<70 cm ; 12<80 cm ; 88 cm et 92cm.

Météo : Venteux, nuageux, t° de l’eau : 10°, t° jour : 19°, vent d’ouest avec rafales de 40 km/h.

Jour 3 : Là, nous étions redescendus vers Amsterdam. Les conditions climatiques avaient changé et nous avions eu une journée ensoleillée accompagnée de vents faibles. Nous avions galéré jusqu’en début d’après-midi où nous avions connu une activité fébrile qui, toutefois, nous avait permis de réaliser treize prises inférieures à nonante-quatre centimètres.

Total des prises : 13 : 10<70 cm ; 1<80 cm ; 92 et 94 cm.

Météo : Soleil, t° de l’eau : 10°, t° jour : 18°, vent N-E très léger.

Jour 4 : Les conditions climatiques s’étaient compliquées, léger vent du nord et soleil. Pour réussir, nous avions dû réfléchir sur nos endroits à prospecter le matin et le soir (faible luminosité) ainsi que sur le choix du leurre, ici la cuiller tandem de Mepps avait été retenue, notre volonté étant de rester discrets.

Cette journée difficile, nous l’avions réussie au lever du jour par deux 75+ et en fin d’après-midi par un 95+ suivi de deux 75+.

En fin de journée, nous avions rencontré un carpiste peu bavard. Froidement, il nous avait conseillé de revenir à la belle saison pour y pêcher en bateau ce très large et long canal non soumis à la pêche professionnelle. A suivre !

Total des prises : 11 : 6<70 cm ; 4<80 cm et 96 cm.

Météo : Soleil, t° de l’eau : 10°, t° jour : 20°, vent du nord.

Jour 5 : Cette fois, nous étions à la lune noire et nous avions choisi de prospecter aux premières lueurs du jour un excellent polder profond qui n’avait rien donné jusque-là. Premier pont, premier lancer, attaque, le combat qui s’en était suivi avait été puissant et lourd. L’auteur en était sorti vainqueur alors qu’il tenait encore le fond. Deuxième pont, même chose ! Troisième pont, attaque en puissance et combat se terminant positivement par la prise d’un 100+. Peu de temps après, nous étions sur un autre polder très favorable également à la prise d’un gros brochet. Troisième lancer, attaque et conclusion positive, deuxième 100+. Par la suite, l’absence de vent et l’ensoleillement avaient stoppé l’activité de ce type de poisson. Nous avions poursuivi par des prises plus modestes.

Total des prises : 10 : 2<70 cm ; 6<80 cm ; 101 cm et 103 cm.

Météo : Brouillard en début de matinée, Soleil, t° de l’eau : 10°, t° jour : 11°, vent léger N-E.

Jour 6 : La nuit avait été froide et il avait gelé (-1). Alors que nous nous attendions à un regain d’activité, nous avions dû au contraire nous appliquer pour réussir sur des poissons éduqués. Précision et discrétion nous avaient permis de réaliser deux 90+ en matinée. L’activité s’était améliorée en fin d’après-midi. C’était à ce moment qu’une violente attaque avait ébranlé l’un de nos Westin Shad teez. Au bout d’un long combat, ce magnifique poisson s’était rendu épuisé. Très contents, nous avions également été inquiets car souvent l’auteur en paie de sa vie. A savoir !

Total des prises : 11 : 4<70 cm ; 4<80 cm ; 2<100 cm et 106cm.

Météo : Gelée en matinée, Soleil, t° de l’eau : 9°, t° jour : 9°, vent léger d’est.

Jour 7 : Durant cette journée particulièrement ensoleillée et balayée par des vents d’est, nous avions eu difficile. En persévérant, nous l’avions sauvée en fin d’après-midi par la prise d’un quatrième métré chapardé aux pieds d’un hollandais qui visiblement était inquiet de nous voir. Là, connaissant ma partenaire, j’avais pensé qu’il avait raison !

Total des prises : 4 : 3<70 cm et 105cm.

Météo : Gelée en matinée, Soleil, t° de l’eau : 8°, t° jour : 9°, vent léger d’est.

Jours 8 et 9 : Nous étions remontés vers le nord. Ces deux journées avaient été très mauvaises. Visiblement très pêché au mort posé par les allemands, nous avions réalisé six prises.

Total des prises : 6 : 4<80 cm ; 81 et 88 cm.

Total des prises pour la session : 87 : 35<70 cm ; 38<80 cm ; 3<90 cm ; 7<100 ; 101 cm, 103 cm, 105 cm et 106 cm.

Neuvième sortie (Pays-Bas).

Pour ces deux journées, les conditions de pêche avaient été favorables mais nous étions à la lune blanche. De fait, l’activité avait été au plus bas. Sur la majorité des postes visités, il y avait peu ou pas de brochet. Nous avions réalisé nos prises à la nuit. Ce qui était anormal.

Devant ce manque de succès, nous avions rendu visite à un garde de pêche privé car nous étions très étonnés de ne plus trouver ce que nous avions remis en 2018 dans cette région. Etonnamment, celui-ci nous avait expliqué que c’était normal car beaucoup de ces brochets avaient été tués par les gens de l’est très présents. Il ajouta que c’était un gros souci pour la fédération de pêche mais qu’il était difficile de les mettre en défaut malgré les brigades de police mises en place. Comme en Irlande, il nous avait conseillé de nous orienter vers les grands canaux plus riches en gros brochets !

Bien que durant cette saison nous avions croisé peu de pêcheurs dans les régions visitées, nous avions bizarrement trouvé sur nos postes de pêche des cannettes de bière ainsi que de vodka aux côtés d’emballages de leurres. Au nord d’Amsterdam, comme par le passé, nous avions vu des pêcheurs se déplacer avec leur seau à vifs. Nous avions également remarqué des bourriches à l’eau non loin des travailleurs agricoles polonais...mais nous avions également appris qu’à la demande des propriétaires ou des riverains de polders, ceux-ci étaient vidés de leurs brochets par les pisciculteurs équipés pour faire ce travail. Là, nous avions eu la réponse à nos interrogations !

Total des prises : 6 : 4<80 cm et 2<90 cm.

Météo : lune blanche, soleil, t° de l’eau : 8°, t° jour : 9°, vent léger d’ouest.

Dixième sortie (Pays-Bas).

A ce moment la pêche avait été très difficile en raison du froid apporté par les vents du nord ainsi que les pluies froides qui avaient glacé les eaux. C’était avec beaucoup de peine que nous avions réalisé huit prises en deux jours.

Nous avions également été contrôlés par une brigade de gardes se déplaçant à bord d’une voiture banalisée. Bien armés et équipés, ils nous avaient localisés et signifiés que nous étions en ordre de permis ainsi que de position. Ils nous avaient quittés en nous disant de rester dans les traces données par le Visplanner, sans quoi ils verbalisaient ! (A retenir).

Total des prises : 8 : 3<70 ; 2<80 cm ; 82 cm, 84 cm et 88cm.

Météo : Temps gris, t° de l’eau : 5°, t° jour : 4°, vent léger du nord.

No comment !

Total des prises automnales : 246 : 83<70 cm ; 113<80 cm ; 27<90 cm ; 13<100 ; 101 cm, 103 cm (2x), 104 cm, 105 cm, 106 cm, 109 cm, 113 cm, 117 cm et 123 cm.

28 jours de pêche.

En Irlande avec Laurent.

Il y a quelques printemps, nous avions croisé Laurent au bord d’un lac irlandais. Laurent est un pêcheur français passionné par la pêche du brochet sur la Loire ainsi qu’en Irlande. Depuis, nous avons pris l’habitude de correspondre et d’échanger nos impressions sur nos sessions irlandaises. Cela fait plus de trente ans qu’il s’y rend une à deux fois par année. Pour réussir, il a été l’un des premiers à s’y rendre en ferry avec son matériel et son bateau dont la particularité est double, facilité de mise à l’eau et maniabilité sur l’eau. Cette fois, c’était début octobre qu’il avait décidé de s’y rendre pour une durée de deux semaines dans la région de Cavan. Voici ce qu’il nous a transmis :

« Bonjour mes amis. La session a été intéressante, ma moins bonne en nombre mais ma meilleure en taille ainsi qu’en émotions. Cette fois, nous étions deux. Cinquante-huit brochets ont été portés dans le bateau en treize jours. Cela est peu, même minable par rapport de ce que j’ai connu par le passé mais quatre métrés ont été pris : 105, 110, 112 et 113 cm. Là, je sais que vous commencez déjà à apprécier ma session. A cela, il faut ajouter quatre 90+ décrochés au bateau ainsi que plus de quinze attaques que je qualifierais de lourdes en fonction des remous. Nous avons pêché uniquement aux leurres.

Sur place, les eaux des rivières et des lacs étaient exceptionnellement très hautes. Heureusement, celles-ci baissèrent durant notre séjour au point qu’à notre départ, nous avions constaté une différence de quarante centimètres. Afin d’être complet, je vais vous relater jour par jour notre vécu.

Jour 1 : Nous avons visité un lac très peuplé et peu pêché, pas de mise à l’eau. Nous étions seuls. Etonnement comme l’année passée, nous avons fait peu.

Jour 2 : Nous avons fait la descente d’une rivière. Les eaux étaient claires et hautes. Nous y avons trouvé du brochet et réalisé huit prises dont un métré de 113 cm, ceci sur un poste à gros que je connais.

Jour 3 : Nous nous sommes rendus sur un lac que tu connais. Le brochet était présent. Huit prises ont été réalisées mais inférieures à septante-cinq centimètres.

Jour 4 : Nous avons réalisé une seule prise. Pourtant, je connais ce lac pour sa richesse. J’y ai déjà pris du métré par le passé.

Jour 5 : Retour sur ton lac, douze brochets inférieurs à septante-sept centimètres ont été faits.

Jour 6 : Repos.

Jour 7 : Nous nous étions rendus sur un lac difficile d’accès, obligation d’y descendre une rivière pour y avoir accès. A notre grande surprise, nous étions à quatre bateaux. Pourtant, il n’y a pas de mise à l’eau. Nous y avons réussi un second brochet métré de 110 cm.

Jour 8 : Nous avons visité un lac. En fonction du peu d’écho, nous avons fait une erreur d’y rester. Nous avons appris par la suite qu’il avait été visité par les slaves. Trois brochets ont été pris.

Jour 9 : Nous avons visité en mode traîne une rivière très bonne par le passé. Deux prises modestes ! Je pense que cela ne va pas vous faire plaisir.

Jour 10 : Visite d’une autre rivière plus au sud. Beaucoup mieux, neuf prises inférieures à 84 cm mais que d’attaques de 80+ au leurre de surface.

Jour 11 : Trois prises <93 cm.

Jour 12 : Changement de rivière, six prises dont un métré (112 cm) et beaucoup d’attaques ingérables.

Jour 13 : Poursuite de notre descente, nous avons réalisé trois prises inférieures à nonante-trois centimètres et un métré (105 cm), plus deux métrés décrochés ainsi qu’un nonante plus. C’était visiblement une journée à gros brochets. Nous aurions probablement mieux réussi au mort manié.

Nous avons également rencontré deux équipages français. Le premier avait bien réussi sur l’Erne mais ils avaient loupé tous les gros touchés au bouchon. Le deuxième, certainement celui connaissant le mieux la région (1977) s’était planté. L’année prochaine, il est certain que j’y retournerai en pêchant de la même façon. Bien à vous Laurent. ».

Merci l’Irlande !

Je terminerai par la photo de mon ami Dominique passionné par la pêche du brochet à la mouche. Cet automne, il s’était rendu aux Pays-Bas afin d’y pratiquer sa discipline sur des brochets de polders. Il y a vu des brochets suiveurs mais peu attaquants. Toutefois, cela a été suffisant pour le motiver à y retourner cet hiver.

Nous ne pouvons qu’adresser nos félicitations à Laurent ainsi qu’à son équipier. Ce récit est le reflet de la pêche en Irlande. Il reste du brochet mais il faut être chevronné pour le trouver à moins d’investir du temps en pêchant les très grands lacs. L’année prochaine, nous y retournerons également mais bien préparés sans quoi il est préférable de rester chez soi sauf si on aime l’Irlande pour ses paysages et ses habitants.